Boulevard des Tansoaba à Ouagadougou : D’énormes ‘’fossés’’ sur une si petite chaussée !
Le Boulevard des Tansoaba présente un visage alarmant. Cette voie est parsemée de nid-de-poule à l’allure de puits. Y circuler, c’est encourir tous les dangers possibles. Nous avons fait un arrêt devant le SIAO ce 19 août 2016, peu avant midi. Là, c’est un barrage qu’il faut traverser. C’est une plongée dans l’enfer des trous béants au milieu de la chaussée qui nous a été donnée à observer. Nous vous déconseillons fortement de l’emprunter en cas de pluie et si cela devrait se faire, alors la précaution doit être de rigueur.
La saison des pluies, c’est aussi la saison de tous les dangers. Excepté les maisons qui s’écroulent dans certains quartiers de Ouagadougou et d’autres villes du pays suites à des fortes pluies, nos routes sont peu enviables. En effet, l’axe reliant l’échangeur de l’Est à celui de Ouaga 2000, le Boulevard des Tansoaba présente un visage de désolation. Le goudron a cédé la place aux crevasses et nids-de-poule. Des flaques d’eau partout. En cas de pluie, évitez, si possible de passer devant le SIAO. Nous avons assisté aux acrobaties les plus imaginables des usagers ce 19 août 2016. L’eau, la terre ocre transformée en boue épaisse, pneus, morceaux de briques et de bois… se disputent un tronçon devenu « barrage ». C’est à pas feutrés, avec la peur au ventre que les usagers tentent tant bien que mal de traverser cette partie qu’on peut qualifier ‘’la circulaire de tous les dangers’’. L’état de cette voie est tel qu’y circuler devient un véritable casse-tête chinois.
A nous voir faire des prises d’image, certains usagers ne manquent pas de nous encourager. C’est le cas d’un chauffeur qui peine à avancer avec son camion : « il faut bien écrire pour leur montrer ce qui se passe ici », lance-t-il entre deux secousses.
On observe de temps à autre des réparations, mais force est de constater que cette méthode palliative est devenue inopportune dans la mesure où le bitume même a disparu. Pour certains usagers, la commune de Ouagadougou a démissionné. Il y a un an de cela, nous avons interpellé les autorités sur la même question mais rien n’a été fait. Nos cris de cœur sont peut-être tombés dans l’oreille d’un sourd ! La répétition est pédagogique dit-on, nous ne cesserons donc de nous répéter. Ces nids-de-poule ont déjà causé plusieurs blessés cette année, nous dit-on. Des fossés en plein milieu d’une chaussée.
Si rien n’est fait, un drame risquerait bien fort de survenir. Une fois de plus, le Fonds d’entretien routier du Burkina (FER-B) est interpellé.
Masbé NDENGAR