Cette année le site du Village Ciné Droit Libre a été délocalisé. Dites-nous pourquoi ?

Le « village » a été délocalisé en raison des travaux de réfection de la voie qui passe devant le siège du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Etant donné que d’habitude on dressait le Village à l’espace Bogodogo, on a compris qu’on allait gêner les festivaliers avec la poussière des camions et des bulldozers du chantier.

L’aménagement et les installations sur ce nouveau site du terrain Newton de l’arrondissement 10 de Ouagadougou, n’ont pas été facile. Par exemple, nous avons dû installer les stands trois fois car à chaque fois, le vent les arrachait. Du coup cela a tout retardé dans notre programme.  Aussi, il y a certaines occupantes de stands qui ne sont pas vite arrivées sur le site.

Finalement, combien de stands avez-vous au Village du festival ?

Nous avons dix stands pour la restauration et huit stands pour nos partenaires dont le Balai Citoyen, le Cadre 2 Heures pour Kamita. Au stand de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), vous pourrez découvrir tout le génie de l’artisanat de nos frères et sœurs détenu.e.s : chaussures, paniers, savon, bijoux, eau de javel et bien d’autres produits.

Pour les quatre soirées au Village du festival, vous attendez combien de festivaliers ?

Pour le premier jour, j’attends 1000 à 1500 personnes et pour les autres soirées, on pourra atteindre 2500 à 3000 « villageois ». Et je sais que mon « village » va bien fonctionner même si les préparatifs n’ont pas été facile.

Quel programme vous réservez aux personnes qui viendront dans votre « village » ?

Comme d’habitude, cette année également le Village du festival ouvre à partir de 18H00 avec de l’animation humoristique. Nous avons invité le duo Zongo et Tao pour égayer les « villageois ». Après leur animation, il y aura des projections de films en présence des réalisateurs suivies de débats avec le public. Et les soirées s’achèvent avec des concerts. Les artistes programmés sont entre autres, Valsero du Cameroun, Yodé et Siro de la Côte d’Ivoire, Abibou Sawadogo, Joey Le Soldat du Burkina Faso.

Donc je vous parie que ça va être du balaise !

Propos recueillis par Hassimi Zouré