Rendre la justice crédible et accessible commence par « une dépolitisation de l’appareil judiciaire » (Tahirou Barry)

Tahirou Barry, député à l’Assemblée nationale du Burkina Faso, estime que la solution pour une justice équitable passe avant tout par « une dépolitisation de l’appareil judiciaire », dans cette interview accordée en marge de la 14e édition du festival Ciné Droit Libre. Vous êtes à Ciné Droit Libre dans le cadre d’un panel sur la gouvernance et la justice. Que vous inspire le thème du festival « Justice, levez-vous ! » ? C’est une thématique assez importante. Une nation n’est forte que si elle repose sur une justice crédible. Je pense que les réflexions engagées autour de cette thématique,
Lire la suiteCiné Droit Libre 2018 a refermé ses portes en beauté avec Youssoupha

La 14e édition du festival Ciné Droit Libre a refermé ses portes ce samedi 15 décembre 2018. Le programme de la soirée a été bien garnis, surtout avec la présence du rappeur Youssoupha. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, du 7 au 14 décembre 2019, pour la 15e édition. En cette soirée glaciale de ce 15 décembre 2018, les festivaliers sont venus nombreux au ‘’village du festival’’ (espace libre de la mairie de Bogodogo). Dès 19h les premiers festivaliers abordaient l’espace vide du terrain de Bogodogo. À partir de 21h les places étaient insuffisantes. Personne ne veut, sous aucun
Lire la suiteCDL Mali: Programme complet

La 4e édition du festival Ciné Droit Libre Bamako se déroule du 5 au 9 mars 2019 sous le thème: “justice, levez-vous!”. Consultez le programme complet ici. PROGRAMME INSTITUT FRANCAIS Mardi 5 mars 2019 Après midi 19h00 : Cérémonie d’ouverture – Discours, – Humour Avec Dahico – projection des petits films sur le thème – Prestations musicales Soirée 20h30 : Film d’ouverture : « Mounyou ni Sabali » de Kaourou Magassa (Mali, 60min,2019) suivi de débats en présence d’un panel d’experts sur la question et du réalisateur Mercredi 6 mars 2019 16h00 : espace enfants Film « Soundiata Keita, la
Lire la suiteAppel à films / Festival « Ciné Droit Libre » 2019 !

Vous êtes réalisateur ou producteur d’un film et vous désirez le soumettre pour Ciné Droit Libre ? Les critères de sélection sont les suivants : Tout genre de film est pris en considération (fiction documentaire, grand reportage, etc.). Toutefois, le festival met l’accent sur les films documentaires ; Le film doit être récent ; Le film doit exister en version française ou sous-titré en français ou dans une langue locale du Burkina Faso ; Le film doit aborder un sujet lié aux droits humains, à la démocratie ou à la liberté d’expression ; Pour inscrire un film, remplissez
Lire la suiteOuagadougou : Allô, je cherche une servante !

On estime à 2,5 millions le nombre de ménages au Burkina Faso en 2014 selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). Ouagadougou regorge aujourd’hui de plus de 2.200.000 habitants et de 17,6 % de ménages. Les besoins en personnel d’aide-ménagères ont énormément évolué, tandis que l’offre a relativement baissé. La question que se pose bon nombre de ménages aujourd’hui est « Comment trouver une domestique ? » Elles sont nombreuses les femmes qui recherchent des aide-ménagères. Autrefois, les fillettes quittaient le village pour les villes, et servaient à la tâche contre des sommes allant de 5.000 francs à 15.000 francs
Lire la suiteMauritanie. Un blogueur toujours détenu un an après un jugement annulant sa condamnation à mort

Ceci est un communiqué conjoint de 32 organisations de défense des droits humains sur la situation de Mohamed Mkhaïtir. Ce blogueur mauritanien a été arrêté le 2 janvier 2014 parce qu’il avait publié, en décembre 2013, un billet de blog sur l’esclavage et la discrimination, notamment à l’égard de la caste des forgerons, dont il fait partie. Il est toujours détenu, un an après un jugement annulant sa condamnation à mort. Alors que sa santé physique et mentale se dégrade du fait de sa détention prolongée, les signataires de la présente déclaration font campagne pour sa libération et sa protection
Lire la suiteCameroun : Valsero, le prisonnier d’opinion

« La révolution est en marche. Le peuple en a marre. Il y a des voix qui s’élèvent et la jeunesse renforce les rangs. La crise de nerf est passée. Le courage a repris sa place […] Vous tenterez de m’arrêter. Vous arriverez à m’arrêter. Vous déciderez de me tuer, mais qui peut tuer la liberté ? ». Ces mots sont de Valsero, le rappeur le plus engagé du Cameroun. Il a été écroué avec 216 autres personnes, le 26 janvier dernier, suite à une manifestation du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. Valsero, tout comme beaucoup d’autres jeunes
Lire la suiteIncarcération de Valséro : « Un aigle n’a pas sa place en cage » (Elom 20ce)

« Par nos actions, nous devons prouver nos prédictions sur l’avenir. » George Jackson. 1er Juillet 2019, l’année entame sa descente. Ce lundi, cela fait 157 jours que Valsero et Faucon Amente (ingénieur son) sont à l’ombre des murs de la prison centrale de Yaoundé. Une pensée à eux, et à tou.te.s les prisonnier.e.s politiques en Afrique et dans le monde. Le groupe de rap Dead Prez a dit dans le tire « Behind Enemy Lines » que : « You ain’t gotta be locked up to be in prison (Vous n’avez pas besoin d’être enfermés pour être en prison) ». Je ne parle donc pas juste
Lire la suiteBurkina Faso : Le nouveau code pénal pourrait conduire jusqu’à dix ans de prison pour diffusion d’information sur les opérations militaires

Le projet de loi portant modification du code pénal contient des dispositions qui restreignent les libertés publiques en particulier les libertés d’expression et de presse et le droit à l’information au Burkina Faso, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International, le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA), le Centre pour la qualité du droit et la justice (CQDJ) et l’Association des bloggeurs du Burkina (ABB). Alors que le parlement examine demain le projet de loi, les organisations relèvent le risque de criminalisation de l’activité des défenseurs des droits humains, des journalistes, des acteurs des réseaux
Lire la suiteBurkina Faso : la FIJ appelle au retrait de la réforme du Code pénal

L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté le 21 juin une réforme du Code pénal qui prévoit jusqu’à dix années de prison pour la diffusion d’informations relatives aux opérations militaires. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et l’Association des journalistes du Burkina (AJB) appellent à l’abandon de cette loi qui constitue une violation caractérisée de la liberté de la presse. La réforme est présentée par le gouvernement comme un moyen de renforcer la lutte contre les groupes terroristes, notamment l’organisation Etat islamique et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dont les attaques se font de plus en
Lire la suite