Budget des communes : La contribution des marchés et yaar
La constitution d’un budget repose sur des fonds propres à l’organisation elle-même et des fonds externes, venant de l’État lui-même et des projets et programmes. En ce qui concerne les communes, une partie des ressources mobilisées à l’interne est constituée par les taxes payées par les exploitants de commerce dans les marchés.
L’Article 114 du Code Général des Collectivités indique que « les recettes des collectivités territoriales comprennent des recettes ordinaires ou de fonctionnement et des recettes extraordinaires ou d’investissement ».
La patente, la contribution des microentreprises, les frais de location des boutiques, les droits de place dans les marchés, constituent l’essentiel de ce que les commerçants des marchés et yaars reversent directement dans les caisses des communes. Cela constitue un pan important de la mobilisation des ressources au niveau communal, tant et si bien que ces recettes sont réinjectées d’une manière ou d’une autre, dans le fonctionnement de la mairie concernée. Cela permet la réhabilitation des marchés et infrastructures du même genre en cas d’incidents, de réfectionner, d’aménager ou d’améliorer les sites exploités.
Un graphique nous montre ici la part contributive dans l’élaboration des budgets communaux.
Graphique CIFOEB (Les budgets locaux à l’épreuve du Covid)
Il est donc important que les acteurs des marchés et yaars comprennent l’importance du respect de leurs obligations fiscales pour eux-mêmes d’abord et partant pour la communauté entière car la mobilisation des ressources propres joue un rôle très important dans l’exécution du budget local.
Aristide OUANGRE