Burkina : Un an après le putsch, quel sort pour l’étudiant Christophe ?
Quand le 17 septembre 2015, la nouvelle du coup d’Etat se propage à travers le pays, des milliers de jeunes burkinabè, dans un élan patriotique, descendent spontanément dans la rue pour dire non à cette forfaiture. Parmi ces résistants, figurait l’étudiant Christophe LOMPO. Malheureusement, Christophe sera battu et blessé par des éléments de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP), alors qu’il participait à une manifestation devant le domicile du Moro Naba Baongo non loin du stade municipal. Une année après, Christophe s’en souvient comme si c’était hier. Il joint sa voix à celles de ses amis du « grin » pour
Lire la suite« Pour mettre en œuvre les objectifs, il nous…
« Pour mettre en œuvre les objectifs, il nous faut une société civile active et forte, qui tienne compte des personnes faibles et des laissés-pour-compte. Nous devons défendre la liberté de la société civile d’agir et d’accomplir cette tâche essentielle. En cette Journée internationale de la démocratie, renouvelons notre engagement en faveur de la démocratie et de la dignité pour tous. » Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
Lire la suitePutsch du 16 septembre 2015 : Issa Ouedraogo attend toujours la justice pour son épouse Angèle
15 morts, plus de 250 blessés et de nombreux dégâts matériels, c’est le sombre bilan du coup d’État du 16 septembre 2015 au Burkina Faso. A l’origine de ce coup de force, qualifié de plus « bête du monde », l’ex Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), garde prétorienne de Blaise Compaoré. Parmi les victimes, figure madame Angèle Ouedraogo née Kaboré. Atteinte à la poitrine par « une balle perdue » le 17 septembre 2015 à Ouagadougou, elle rendra l’âme quelques temps après. Elle laisse derrière elle un enfant de 8 mois et un mari inconsolable. Une année après, son mari
Lire la suiteMACO: le combat pour la réinsertion sociale des détenus par la culture
Promouvoir la réinsertion sociale des détenus par les activités culturelles, c’est l’objectif de la cellule culturelle de la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). Dans un univers carcéral surpeuplé, caractérisé par les dures conditions de détention et de vie, certains détenus bénéficient de formations dans les métiers de l’art. Apprendre à chanter, à jouer aux instruments de musique, à danser, à faire le théâtre, etc. tout cela est possible à la MACO, mais réservé seulement à un petit groupe de détenus. Cela s’explique par le manque d’équipements et de formation des Gardes de Sécurité Pénitentiaire (GSP) et surtout
Lire la suiteLes déguerpis du front de mer
Fin 2014, puis septembre 2015, sur ordre des autorités locales, des buldozers intervenaient pour raser les villages côtiers d'Adjoufou, Gonzagueville et Irao Station dans la commune de Port-Bouet. Retour sur les ruines du front de mer qui cèdent dorénavant la place à des pseudos pêcheurs aux embarcations de fortune.
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