En attendant le probable retour de Gbagbo les Africains et particulièrement les Ivoiriens sont frileux. La CPI vient de décider de son acquittement. Mais sa remise en liberté est toujours suspendue à la demande du procureur, dans l’attente d’un nouvel appel. Une nouvelle audience aura lieu ce mercredi 15 janvier. Pendant ce temps, on suppute, on fulmine, on s’encourage. Et la question demeure : Gbagbo va-t-il sortir ? On attend Gbagbo comme on attend Godot Gbagbo est attendu par une grande partie des Ivoiriens comme on attend un messie. Un messie qui viendra les sauver d’un mal. Au-delà de sa

Le drame survenu à Yirgou a soulevé des vagues d’indignation rejetant sur la place publique le débat sur le vivre ensemble et la cohésion sociale au Burkina Faso ces derniers temps. Tous s’accordent qu’ils sont des enfants d’un même pays et sont appelés à vivre en harmonie. Ainsi, des milliers de personnes ont marché pacifiquement à Ouagadougou pour dire non à la stigmatisation des populations mais aussi exiger vérité et justice pour les victimes. C’était aussi l’occasion d’interpeller les autorités sur leur devoir de protéger les citoyens et d’assurer la cohésion pacifique entre les populations. Plus jamais un autre ‘’Yirgou’’

Seydou Badian, l’homme de ‘’Sous l’orage’’ : « Je me rends compte que l’occident veut coûte que coûte que l’Afrique soit une copie du monde occidental. Ils veulent tout de suite la démocratie à l’occidental, ils veulent tout de suite la presse à l’occidental, ils veulent tout à l’occidental. Si tu te dresses contre ça, alors c’est un sacrilège et tu dois être pendu. Mais je suis certain d’une chose : ils sont dans l’erreur. »

Dr. Abdoul Karim Saidou, politologue et chercheur : « Les Burkinabè qui se sont engagés dans l’armée l’ont fait parce qu’ils veulent servir leur pays. Ce que les hommes attendent sur le terrain, c’est du matériel et du soutien pour faire leur travail. On ne peut pas douter de leur engagement à servir la patrie mais le problème se trouve au niveau du gouvernement, des décideurs politiques.»

« Si on est traité comme de la merde dans notre propre pays, qu’est-ce que cela peut bien faire qu’on aille mourir dans le désert ou en Méditerranée ? Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous quittons nos familles. Au Mali, la corruption érigée en mode de gouvernance a enterré tout espoir pour nous autres enfants de pauvres. Si je meurs, on pourra dire que c’est mon destin et si j’arrive à traverser le désert et l’océan pour réussir en Europe, on dira que c’est aussi mon destin. » Ces explications avancées par le jeune Oumar, candidat à

Personnellement, je n’ai jamais voté, car je crois que le vote, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui dans beaucoup de pays, dont le mien le Niger, ne produit que des coups d’État légalisés. Que dire du vote ? Cet instrument de la démocratie acquis au prix de longues luttes et de sacrifices humains. Grâce au vote, les citoyens avaient enfin acquis le droit de choisir leurs dirigeants, mais également celui d’une participation active dans l’État de droit. L’acquisition du droit de vote a été, dans l’histoire politique, une avancée majeure pour l’humanité. Des hommes et des femmes peuvent désormais exprimer leurs

Au Mali, tout comme dans les autres pays de la sous-région, vivre avec un handicap devient de plus en plus pénible, tant il est difficile de trouver un soutien. Si certains ressentent parfois de la gêne pour ces personnes vulnérables, d’autres y consacrent leur vie pour leur épanouissement. Journaliste de son état, Indé OMBOTIMBE est un homme au service des enfants en situation de handicap. Avant les événements de 2012, Indé OMBOTIMBE a toujours travaillé pour des ONG humanitaires en charge des personnes nécessiteuses. Les conditions sécuritaires ayant obligé certaines ONG à quitter le pays, le journaliste humanitaire se retrouva

Abibatou WANE chef de mission de l'OIM au Burkina donne la vision de l'OIM sur la migration, leurs actions de l'OIM. Elle évoque également le pacte mondial sur les migrations et le festival international du film sur la migration. C'était en marge de la quatorzième édition du festival Ciné Droit Libre à Ouagadougou, qui a accordé une part belle à la migration autour du thème "Justice, levez vous !".