Le vieux Djika Barry a fui avec une partie de sa famille les violences intercommunautaires dans le Centre du Mali. Ils ont trouvé refuge dans un village frontalier au Burkina Faso voisin, où ils vivaient paisiblement jusque-là. Mais face à la recrudescence des attaques armées dans le septentrion burkinabè, le vieux Djika et les autres préfèrent vivre dans un camp de réfugiés, où ils espèrent trouver quiétude et protection.

Le festival Ciné Droit Libre (CDL) dans sa phase décentralisée, en partenariat avec l’ONG Cartooning For Peace, se poursuit. Après l’étape de Bobo-Dioulasso, c’est à Koudougou d’accueillir, à son tour, le festival. C’était le 26 mai 2018. Les activités étaient articulées autour des concepts de la « paix », de la « liberté » et de la « démocratie ». Sous le thème « dessinons la paix et la démocratie », les organisateurs ont fait le choix des établissements scolaires et pénitenciers pour la sensibilisation. Les élèves et les détenus ont bénéficié des ateliers de dessin et de caricature. 26

La famine est plus que jamais une réalité au Burkina Faso. Une vingtaine de provinces sont touchées par ce fléau depuis quelques mois. Nous nous sommes rendus à Noogo, village situé à environ 35km de Kaya, menacé depuis quelques mois par la faim, pour faire le constat. Les habitants de Noogo nous parlent de leur vécu au quotidien. Avoir au moins un repas par jour, surtout pour les enfants, est le souhait de tous. Ils attendent désespérément de l’aide pour pouvoir joindre les deux bouts.

Il est 7H15 GMT devant le bureau de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) à Djibo (Sahel du Burkina Faso), deux pick-up de la police encadrent le convoi d’humanitaires et de journalistes qui vient de démarrer en partance pour Sollé, localité classée « rouge » et située à environ deux kilomètres du Nord du Mali. L’UNHCR a eu écho de l’arrivée dans le septentrion burkinabè, de nouveaux demandeurs d’asile ayant fui la reprise des violences intercommunautaires entre populations peulh et dogon, depuis février 2018 à Coro dans la région de Mopti (Centre du Mali). Tout le long du

« Jeunesse et élection », c’est le thème retenu pour cette première édition du Fest Hip Hop au Mali. Tribune d’expression, de proposition et de dénonciation, ce festival se veut un cadre de regroupement des rappeurs maliens autour de la bonne cause. Fest Hip Hop veut apporter sa touche dans la sensibilisation et la conscientisation de la jeunesse.

Trouver un emploi de nos jours n’est pas chose aisée. Être handicapé, est encore plus désavantageux. Alpha Condé et Djané Ousmane en font l’amère expérience. Considéré comme improductif par les responsables d’entreprises parce que vivant avec un handicap, malgré son diplôme en droit public, toutes les portes pour l’obtention d’un simple stage sont hermétiquement fermées au nez de Alpha. Armé de courage, Alpha est convaincu que son heure n’est seulement pas encore arrivée. Il est donc optimiste que son étoile brillera le moment venu. Il garde espoir car, selon lui, le handicap n’est pas une fatalité.

«Quand la mondialisation aura échoué - et elle est sur la voie de l'échec parce qu'elle produit non seulement la pauvreté mais la paupérisation-, le temps sera arrivé pour des options stratégiques correctes pour l'humanité dans son ensemble.» Pr Joseph Ki-Zerbo, "A quand l'Afrique?"

Il arrive très souvent qu’un ministre de la République Ivoirienne coincé face à la presse pointe un doigt accusateur sur l’incivisme des populations. Qu’à cela ne tienne. N’est-il pas temps de situer les responsabilités ? Le bouc émissaire L’incivisme est le nouveau bouc émissaire des ministres de la république. A les entendre on a juste l’impression que l’incivisme des populations est le principal adversaire des actions du gouvernement. Toutes les décisions prises au sommet sont confrontées à un refus des populations d’obéir. Dans nos contrées africaines un proverbe illustre très bien ce qui se passe dans nos pays « le

Ceci est une déclaration du Collectif Sauvons la Presse du Mali parvenue à notre rédaction. Le Mali se veut une République, un État de droit, et prétend appliquer les principes universels de la LIBERTE DE LA PRESSE. Cela suppose donc le respect de la LIBERTE D’OPINION d’une part, et aussi celui de LA LIBERTE D’EXPRESSION qui sont les piliers essentiels de tout système démocratique. Hélas, le cas de MALIACTU nous donne une mauvaise image du sort qui est fait aux organes de presse au Mali. En effet, depuis le 21 février 2018, la rédaction du site MaliActu est victime d’un

Suite au décès, le 30 avril 2018, de Hamidou Valian, artiste slameur et chargé à la mobilisation et à la gestion des club cibal au sein de la coordination nationale du Balai Citoyen, ses parents, camarades et ami(e)s ont tenu à lui rendre hommage. Cela s’est matérialisé le 12 mai dernier au siège du Balai Citoyen par une exposition photos, des projections de clips vidéos et reportages, un mini concert, etc. Ami(e)s, camarades de lutte, artistes, fans, connaissances… tous ont tenu à rendre un vibrant hommage à cet artiste à la voix grave et décrit comme un homme intègre, généreux,