« L’entraînement est une réponse prévisible à une situation prévisible. L’éducation, quant à elle, est une réponse “raisonnée” à une situation imprévisible – en d’autres mots, l’exercice du sens critique pour répondre à l’inconnu. ». Ronald Haycock in “The Labors of Athena and the Muses” (p. 171)

L’avenue Kwamé Nkrumah semble être un sens interdit après deux attentats terroristes qui ont endeuillé de nombreuses familles. Aujourd’hui les usagers s’y font rares. Deux ans après la première attaque terroriste sur cette avenue, les commerçants se plaignent d’un marché difficile, surtout à la tombée de la nuit. Ils livrent leurs inquiétudes dans ce reportage.

Le 15 janvier 2016, l'Avenue Kwamé Nkrumah à Ouagadougoua été la cible des terroristes. Au terme de l'attaque, l'on dénombre une trentaine de pertes en vie humaine, plus de 70 blessés et la destruction de certains établissements dont le restaurant Cappuccino. Gaetan Santomenna, le propriétaire, y a perdu des clients, son épouse et son fils. Le Cappuccino a refait peau neuve et rouvert ses portes il y a quelque mois de cela. Depuis lors, le restaurant est devenu un symbole de résistance, une preuve que la vie s'emporte sur la terreur car, selon les mots de Gaetan Santomenna, « ne

Le Mali est un pays bien bizarre. Incompréhensible. Quand tu es étranger et que tu y arrives, tu te dis que les maliens sont des personnes bien gentilles, ouvertes, accueillantes. Surtout les maliennes. Ces mères de foyers qui accueillent tous les enfants comme les siennes. Elles sont impressionnantes. Extraordinaires. Leurs filles te diront travailler pour mettre fin à leurs malheurs. Leurs fils aussi. Parfois. Quand ils ne travaillent pas à rendre leurs épouses aussi malheureuses que leurs pères se sont employés à rendre leurs mères malheureuses. Je ne dis pas que le bonheur du foyer n’existe pas pour la femme

En marge de la 13e édition du festival Ciné Droit Libre en décembre 2017 à Ouagadougou, les caricaturistes ont donné libre cours à leur imagination. Des détenus formés en dessins de presse, ont pu laisser leurs créations sur les murs de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), et participer à un dialogue citoyen. Les festivaliers ont aussi découvert une exposition de dessins et échangé avec des caricaturistes venus d’horizons diverses. Ces activités ont été menées dans le cadre du projet « Dessinons la paix et la démocratie », réalisé en partenariat avec « Cartooning for peace ».

Reporters Sans Frontières (RSF) vient de rendre public son rapport 2017 sur l’exercice du journalisme dans le monde. Comme à l’accoutumée, l’ONG dresse cette année encore un sinistre bilan : 65 journalistes ont été tués dans le monde, dans l’exercice de leur profession. Journalistes professionnels, non professionnels et collaborateurs de médias : ils sont 65 au total à avoir subi la furie de leurs bourreaux (autorités politiques, économiques ou groupes mafieux) en cette année 2017. La raison de ces meurtres à répétition ? La plupart (60%) sont perpétrés à dessein : les journalistes paient ici le prix fort pour leur

Depuis la création du front de libération du Macina, organisation affiliée au mouvement Djihadiste Ansar Dine, le centre du Mali est confronté à une multiplication des attaques terroristes. Accusée à tort ou à raison, d’être des complices de cette secte, les populations peulh sont parfois victimes d’exactions. Pour mieux défendre leur communauté, Haidara Aminata Dicko et ses amis de l’association KISAL s’organisent à Bamako pour venir en Aide et appeler au respect des droits de ces populations nomades.

Au-delà de la passion qu’elle suscite, le sport peut également aider à bâtir une culture de paix et de tolérance en rassemblant les personnes d’origines différentes sur un même terrain le temps d’un match de football. Afin d’inciter leur compatriote à être des garants de la réconciliation sociale et à rejeter toute forme de violences, des jeunes maliens ont lancé, l’initiative « Balle à Terre ». Un concept qui consiste à organiser un match de football sans arbitre entre des équipes mixtes de deux organisations de jeunes.

L'association Yelemani a été créée en 2009. Sa mission: la promotion de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso. Sa coordonnatrice Blandine Sankara, ayant fait des études dans le domaine du développement, a voulu passer de la théorie à la pratique. Le site de ses activités agricoles se trouve dans la commune de Loumbila à quelques encablures de Ouagadougou. Droit Libre TV y a fait un tour!