Abemtui, militaire retraité, ramasseur d’ordures : « il n’y a pas de sot métier »
Abemtui est un militaire à la retraite. Avec son dernier salaire, il a acheté un âne et une charrette. Il s’est trouvé un autre métier : rendre la ville de Ouagadougou propre en ramassant les ordures. Il refuse « la vie de canapé » qui semble être adulé par bon nombre de retraités. « Après la retraite, une autre vie est possible », foi de l’ancien militaire. Le natif du Nahouri a décidé ainsi d’apporter sa contribution au développement de son pays. Il sillonne chaque matin la capitale burkinabè pour la débarrasser des immondices et autres impuretés, causes de nombreuses
Lire la suiteCinéma : Le réalisateur Kiswendsida Parfait Kaboré fait « Place à la révolution »
Il fait partie des étoiles montantes du cinéma burkinabè. Lui, c’est Kiswendsida Parfait Kaboré. Auteur de 3 courts métrages, il vient de mettre sur le marché, son tout premier long métrage intitulé « Place à la révolution ». Ce film documentaire, tourné entre 2012 et 2014, retrace les récentes luttes de la jeunesse du pays des hommes intègres. Caméra au poing, « objectif à foyer progressif » sur les leaders du mouvement le Balai Citoyen, Kiswendsida Parfait Kaboré a bravé les risques pour immortaliser cette révolte populaire et susciter l’espoir. La musique occupe une place de choix dans cette œuvre.
Lire la suiteBraves instituteurs, votre métier est un véritable sacerdoce…
La journée mondiale dédiée aux enseignants est déjà loin. Ce billet est à mettre au compte des récits de voyages qui font découvrir l’amère réalité de vie professionnelle de certaine corporation : celles des infirmiers, des gendarmes, des instituteurs… Dans la Côte d’Ivoire dite « émergente », où les salaires seraient les plus intéressants « de la sous-région », existent des contrées aux réalités ahurissantes, aux infrastructures choquantes, mais dont la présence témoigne de l’amour de leurs tenants, pour le métier qu’ils exercent. Entre Ferkessédougou, ville de notre président de l’assemblée nationale et Kong, village de notre président, le tronçon
Lire la suite‘’Diffa I care’’: un acte salutaire pour les réfugiés de Boko Haram au Niger!
L’incursion de la secte Boko Haram dans la région du lac Tchad a fait de nombreuses victimes et de nombreux dégâts. Les déplacés de cette guerre se comptent par centaine de milliers. Les victimes de ces attaques meurtrières au Nigeria ont trouvé refuge au Niger dans la région de Diffa. Leur situation est précaire. Eau potable, vivres, vêtements, sanitaires, etc. ils manquent de tout pour une vie décente. L’opération « Diffa I Care » a été lancée à l'initiative des jeunes internautes, avec comme objectif de collecter les fonds et autres biens au profit des réfugiés de Diffa. Parti des
Lire la suiteEffectifs pléthoriques : le mal qui ronge l’école publique burkinabè !
On ne le dira pas assez, l’école publique burkinabè est malade. Du primaire à l’université, les réalités sont les mêmes. L’une des entraves aux bonnes conditions d’étude dans ces établissements, reste l’épineuse question des effectifs pléthoriques. Les classes de plus de 100 élèves ne se comptent plus dans nos lycées et collèges. Bien qu’il existe une règlementation en la matière, les salles de classes sont trop pleines du fait de la forte demande et surtout de l’insuffisance d’infrastructures. Pour s’en convaincre, Droit Libre TV a visité le lycée municipal de Signonghin au quartier Tampouy de Ouagadougou en compagnie d’élèves, d’enseignants
Lire la suiteLe capitaine Guy Hervé Yé : « Non, Dr Ra-Sablaga Ouédraogo, l’armée n’est pas désorganisée »
C’est dans un contexte sécuritaire difficile que la journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce 3 mai 2017 au Burkina Faso. C’est fort de ce constat que le thème : « Défis sécuritaires au Burkina Faso : rôle et responsabilité des médias ! » a été choisi. Cette thématique a été décortiquée lors d’un panel organisé par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). C'est sous la conduite du modérateur, le professeur Thophile Balima que Germain Nama, Dr Ra-Sablaga Ouédraogo et le capitaine Guy Hervé Yé, ont tour à tour présenté la situation sécuritaire
Lire la suiteAVIS D’APPEL A CANDIDATURES

L’association Semfilms Burkina est une ASBL de droit Burkinabé crée en 2003 sous le récépissé n°247/ 2003. Semfilms est doté d’un bureau exécutif et d’une unité de gestion qui assure la mise en œuvre de ses activités. L’association poursuit trois objectifs principaux : - Offrir une plate-forme aux jeunes en vue de réaliser des projets artistiques et audiovisuels ; - Promouvoir les droits humains et la liberté d’expression auprès du public africain à travers le festival « Ciné Droit Libre » et la web télé « Droit Libre TV ». - Constituer une banque de données des films sur les
Lire la suiteNadia Adanlé: pour la cause de la femme handicapée

Africanité, authenticité et originalité. C’est sous ce triptyque que l’on pourrait résumer depuis 2013 les activités des femmes réunies au sein de l’association Indigo pour le développement. Certaines en situation de handicap, elles ont fait de la valorisation de l’indigo et des rejets textiles, leur cheval de bataille, leur gagne-pain. Nadia Adanlé est la présidente de l'association qui aujourd'hui a pu redonner une dignité et une indépendance aux femmes handicapées comme Mireille Nacro. Un reportage de Aïssata Sankara Produit avec l'appui du Fonds Commun Genre (FCG)
Lire la suiteCondamnation de Ahmed Abba à 10 ans de prison ferme : honte à la justice camerounaise !
Le correspondant de Radio France internationale(RFI) en langue haoussa, Ahmed Abba, a été arrêté à Maroua au Nord du Cameroun, le 30 juillet 2015. Il a été accusé de complicité d’actes de terrorisme. Après un procès marathon qui a duré plus de 18 mois, Ahmed Abba a été condamné le 24 avril 2017 à dix ans d’emprisonnement ferme. En plus de cette lourde peine, il doit payer une amende de 55 millions de fcfa, auquel cas il verra sa peine s’alourdir. Cette condamnation sonne comme un véritable coup de tonnerre dans le monde des gratte-papiers. C’est à se demander si
Lire la suitePaul Sandwidi, curé de la Paroisse St Gabriel…

Paul Sandwidi, curé de la Paroisse St Gabriel de Niamey : « Le vivre ensemble c’est se tendre la main, c’est réfléchir ensemble et être ensemble. Il ne s’agit pas d’une cohabitation mais il s’agit de mener la vie ensemble. Le vivre ensemble n’est pas structural mais il doit être naturel »
Lire la suite