Le coup d’état perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle au Burkina Faso a échoué grâce à l’action du peuple dans son ensemble. Chacun de sa manière et de son côté a entrepris des actes pour empêcher la réussite de la forfaiture. Le célèbre comédien de cinéma Rasmané Ouedraogo dit Raso ou Ladji a également fait parler son cœur de Burkinabè pour exprimer son ras-le-bol. Il fut le premier à archiver l’agressivité des usurpateurs en filmant depuis son balcon, une scène de tortures de jeunes citoyens par le RSP. En ce jour de Tabaski, marqué aussi par le retour au

Dans la matinée du mercredi 23 septembre 2015, les présidents du Niger, du Benin, du Ghana et le vice-président du Nigeria sont arrivés à Ouagadougou pour la cérémonie de validation de l’accord de la CEDEAO et de la remise officielle du pouvoir au président Michel Kafando. Cérémonie qui s'est déroulé en présence des représentants des forces politiques, des diplomates et des forces armées burkinabé. Cet accord marque la remise en selle des institutions de la Transition et la reprise du travail gouvernemental.

Le mercredi 23 septembre 2015, des manifestants sont sortis nombreux pour accueillir les Chefs d'Etats de la CEDEAO et exiger le démantèlement du RSP. Beaucoup de gens se disent très déçus des propositions faites par les médiateurs de la CEDEAO notamment la proposition d'amnistie à accorder aux putschistes. C'est surtout Macky Sall, président sénégalais, qui est au centre des critiques des Ouagalais qui l'ont fait savoir bruyamment dans la rue.

Dimanche 20 septembre, 4e jour que les Ouagalais subissent les effets du putsch. La situation devient difficile et la population n’en peut plus. Quelques jours ont suffi pour mettre l’économie en berne. Tout est bloqué et Ouagadougou ressemble à une ville morte. La survie de la population devient un véritable combat. Votre Webtélé Droit Libre TV est allée à la rencontre d’une population qui se meurt et ne demande rien d’autre que la paix, la tranquillité, bref le retour à vie normale.

Dans la journée de lundi 21 septembre 2015, la nouvelle s'est confirmée: l'armée régulière a choisi le camp du peuple et a décidé d'intervenir afin de protéger les populations de la terreur des putschistes. Plusieurs brigades des autres villes se sont mis en route pour libérer Ouagadougou. Dès la confirmation de cette nouvelle, les populations de Ouagadougou sont sortis nombreux pour accueillir les militaires. L'armée qui finalement a choisi de ne pas rentrer à Ouagadougou qu'une fois la nuit tombée. Au même moment , la pression s'accentuait sur les putschistes. Selon les rumeurs, le général Diendéré cherchait à s'enfuir chez

Après un jour plutôt calme, le lundi matin 21 septembre 2015 les manifestations de rue ont repris à Ouagadougou. Les populations décrient les propositions de sortie de crise faites la veille par les médiateurs de la CEDEAO. La proposition d'accorder l'amnistie aux putschistes est très mal accueilli dans la rue où les gens expriment leurs raz-de-bol...

Le samedi 19 septembre, les ressortissants burkinabé au Sénégal et des frères et soeurs sénégalais ont organisé un rassemblement devant l'ambassade du Burkina Faso à Dakar pour faire entendre leur opposition à la tentative du putsch en cours au Burkina Faso. Le mouvement Y'en a marre était présent pour livrer un message de soutien à leurs camarades de lutte du Balai Citoyen et au peuple burkinabé.