Les Journées Nationales de Refus de la Corruption (JNRC) organisées par le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (Renlac) abritent un forum portant sur plusieurs activités. Ce forum se tient les 8 et 9 décembre 2020 à Ouagadougou. “Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso”, c’est le thème dudit forum.  

En discours introductif, c’est le secrétaire exécutif du Renlac, Sagado NACANABO qui a présenté le contexte de la question minière actuelle du Burkina Faso. Pour lui, les textes réglementaires en matière minière ont du mal à se faire accepter. Pour prevue, il avance que sur la question spéciale du fonds minier de développement local, seulement 52% ont été collectés de 2017 à 2019. Il a enfin rappelé que le rapport 2015 sur l’état de la corruption produisait en substance une analyse diagnostic sur les pratiques corruptives dans le secteur minier, mais jusque là ” c’est des questions de charbon fin que nous traînons encore”.

Au titre des communications du jour, il s’est agit en premier lieu d’une communication sur la transparence dans le secteur minier. Pour le communicateur du jour, Elie KABORE, ex Chargé de Communication du Renlac, une production de l’institution est en cours portant sur la transparence de la gestion dans les mines. Il a abordé des questions sur l’état de la mise en œuvre de la loi 2015-36/CNT du 26 juin 2015 portant code minier, les situations présumées porteuses de corruption ou de manque de transparence, et entre autres l’état du respect des cahiers de charge par les sociétés minières.

 Des recommandations ont ensuite été faites allant sur la publication effective des conventions minières au Burkina Faso, la prise de mesures en ce qui concerne le groupe “Baladji” par ailleurs ” poursuivi par une instution financière de la place”, la prise de mesures sur le conflit d’intérêt, etc.

Comme une réponse à la première communication, la deuxième intervention, celle du Ministère en charge des Mines a apporté certaines réponses au premier exposé. Elle a été présentée par Setou COMPAORE.

A la suite, il s’est agit d’une communication sur “Les bonnes pratiques en matière de Responsabilité Sociale des Entreprises minières” (RSE), présenté par Kérabouro PALE. Une autre communication a enfin suivi, avant la visite des stands et la projection de film suivie de débats: ” Pas d’or pour Kalsaka”.

C’est le mercredi 9 décembre 2020 que se termine le forum avec quatre autres communications qui seront modérées par le secrétaire général de la Confédération Générale du Travail du Burkina, Bassolma Bazié.

Aristide OUANGRE