Ouahigouya : Des jeunes MOJO au service des droits humains
L’association semfilms a organisé, du 9 au 11 juin 2022, à Ouahigouya, dans la région du Nord, une formation de remise à niveau à l’intention de ses journalistes mobiles (MOJO).
Cette session a consisté à un recyclage des jeunes en mobile journalism (MOJO) après une première du genre tenue à leur profit en mars 2022.
L’association Semfilms, initiatrice de l’activité avait organisé une formation au profit d’une trentaine de jeunes en journalisme mobile dans les régions du nord et du Sahel en mars 2021. L’objectif était de leur donner les moyens d’assurer avec efficacité le traitement journalistique de l’impact de la crise sécuritaire à travers des productions audiovisuelles.
La formation de Ouahigouya vise à renforcer les capacités en maîtrise des techniques journalistiques des dix meilleurs de la première session.
« Nous avons choisi les dix meilleurs afin de leur offrir une séance de recyclage pour leur permettre de pouvoir poursuivre à un niveau plus élevé la production de reportages et la réalisation des vidéos de qualités » a laissé entendre Jean Sylvanus OUALI, Coordonnateur des Programmes à Semfilms.
Après cette étape de recyclage, ces jeunes seront envoyés dans leur localité pour produire des reportages. « Ces jeunes ne seront pas jetés en pâture, ils seront considérés comme des journalistes-reporters d’images qui vont intégrer le réseau ouest africain des MOJO que nous allons constituer au Burkina, au Niger, au Mali et en Mauritanie », a ajouté Jean Sylvanus OUALI.
Durant les trois jours de formation, les participants ont appris plusieurs techniques de traitement de l’information. Ils ont été outillés en termes de productions journalistiques dans la théorie que dans la pratique par le formateur, Masbé NDENGAR
En rappel Semfilms est une association de droit burkinabè créée en 2003 et qui œuvre à la promotion des droits humains à travers l’image et l’art. Elle s’est donnée pour mission de promouvoir l’éducation et les droits humains au Burkina Faso et en Afrique par les moyens de communications innovants.
Aïcha MAÏGA