CDL 2018 : le comité d’organisation exprime sa satisfaction
La 14e édition du festival sur les droits humains et la liberté d’expression en Afrique, Ciné Droit Libre (CDL), a débuté le 8 décembre 2018. Cette activité se poursuivra jusqu’au 15 décembre. Trois jours après l’ouverture de cette édition, les organisateurs ont tenu à faire le point de ce qui a été fait. Ils étaient donc face aux hommes de média ce 10 décembre 2018. C’est une conférence de presse qui a été animée principalement par Claudy Siar, co-parrain du festival.
Après avoir exprimé leur satisfaction du déroulement des activités de l’édition 2018 du festival Ciné Droit Libre qui a dans sa visé la justice, les organisateurs ont décliné face à la presse, le programme des activités durant les prochains jours. Ainsi, le 10 décembre, journée internationale de droits de l’homme, est consacrée au Sahel. En effet, le Sahel burkinabè fait face à un défi sécuritaire depuis quelques années. Les populations vivent avec la peur au ventre. La situation nécessite un regard particulier. « La journée du 10 décembre est spéciale pour le Sahel mais c’est aussi l’occasion de discuter sur la situation sécuritaire des autres pays qui sont également en proie au terrorisme », a précisé Luc Damiba, président de l’association Semfilms, structure organisatrice de CDL.
Revenant sur le thème, Gideon Vink, Chargé de production à Semfilms, estime qu’il y a actuellement deux faits marquants l’actualité au Burkina Faso. Il s’agit, selon lui, de la justice et de la sécurité. « Ciné Droit Libre a son mot à dire sur ces grandes questions car c’est son rôle », poursuit-il. Quant à la justice, il relève qu’elle traine les dossiers et c’est ainsi que CDL fera son procès. Claudy SIAR, animateur de l’émission couleurs tropicales sur RFI et défenseur des droits de l’homme, a évoqué la question de l’immigration, du complexe et de l’aliénation des africains. Il n’a pas manqué l’occasion de féliciter la jeunesse burkinabè qui a su montrer le bon exemple à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Danielle COULIBALY