Ouverture de Ciné Droit Libre 2021 : « C’était extraordinaire et émouvant »
Une forte mobilisation à l’ouverture officielle de la 16e édition du festival Ciné droit libre le 4 décembre 2021 à l’Institut français. Ce sont des participants très heureux et satisfaits du lancement qui nous livrent leurs impressions.
Laurent Somé : « Je suis venu ce soir pour assister à l’ouverture du festival ciné droit libre qui fait la promotion de la liberté d’expression et qui présente des films souvent censurés à cause de certains thèmes qui sont traités… Cette édition entre également dans le cadre de la résilience. Le festival s’est adapté malgré les difficultés et continuent de l’être toujours. C’est l’occasion pour moi de féliciter les organisateurs avec à leurs têtes M. Diallo.
Par rapport au film que nous avons suivi ce soir, « Massoud ! », on peut dire que c’est un film qui vient à point nommé parce que nous vivons cela au Burkina Faso. Des gens se radicalisent et ce n’est pas forcément des gens de l’extérieur mais ce sont des Burkinabè. Je dirai donc que ce film dépeint une triste réalité qui est le fait de plusieurs jeunes qui malheureusement à cause de la désinformation, du fait d’être endoctrinés par des croyances qui n’ont rien avoir avec la religion arrivent à s’en prendre à leurs familles et amis à cause de certaines idéologies qui au fond même sont en déphasage avec nos propres valeurs culturelles qui ne tolèrent pas qu’on puisse retourner une arme contre notre papa… ».
J’ai apprécié le film, très intéressant et je tire mon chapeau à toute l’équipe de réalisation. Je me dis pourquoi ne pas vulgariser ce film auprès des zones qui sont dites délaissées, abandonnées, pour qu’ils sachent que vraiment derrière certaines clauses il y a des intérêts souvent économiques qui se jouent.
Bapelé Ouedraogo : « j’ai vraiment aimé toutes les parties, le passage du ministre a éveillé les consciences et a lancé un appel à ce qu’on se réveille. J’ai aussi aimé le film de ce soir, « Massoud ! ». Je me demandais cependant pourquoi ne pas avoir fait ce programme dans un espace plus grand afin de toucher un plus grand nombre de personnes car on est tous concernés et c’est nécessaire. J’ai profondément été touchée par la vidéo des enfants déplacés qui sont en souffrance du fait de la perte de leurs parents. Vraiment tristes… ».
Mariam Sawadogo : « La soirée était extraordinaire et émouvante…j’ai beaucoup aimé et beaucoup appris car le film nous a permis de voir ce que vivent réellement les gens dans ces zones ».